Et si, pour nous motiver, nous mettions en œuvre certains de nos préceptes préférés en prenant un contre-pied total à la situation sanitaire actuelle ? Restons calme. Pas de vérité ici. Simplement, l’usage radical de certaines manœuvres mentales. Et qui sait ? Peut-être toucherons là à une solution…
Contextualisation
Dernièrement, sur ma chaîne YouTube ou sur mon compte Instagram, j’ai abordé les présupposés. J’ai souligné combien il était important de les mettre en lumière et de les explorer, car tout ce que nous avançons repose sur des présupposés qui conditionnent nos positions, nos opinions, nos solutions. Si j’accepte ce qui est avancé par quelqu’un, cela veut dire aussi que, inconsciemment, j’accepte ses présupposés. Et ces derniers ont vite fait de faire évoluer, toujours inconsciemment, mes opinions ou ma vision du monde.
D’autre part, j’ai également souvent avancé que nos choix ont des conséquences, que nous pouvions poser tous les choix que nous voulions, mais que nous ne pouvions échapper aux conséquences de nos choix.
Tombons tous malade !
J’ai une proposition fracassante à vous faire :
Et si la solution à la situation sanitaire actuelle était que nous choisissions tous de tomber malade ?!
Je sais, c’est radical ! Mais restons calmes, nous ne faisons ici que jongler avec des concepts.
Présupposés en jeu
Que nous regardions les choses selon la doxa officielle ou que nous les prenions par le bout tenus par ceux qualifiés de complotistes, tous partent du principe qu’il faut éviter la maladie. Les présupposés sont que la maladie est mauvaise et qu’être malade est le contraire du bonheur. Personne ne veut tomber malade. Cela tient de la façon dont la maladie est perçue de nos jours. La maladie est vue comme l’absence de santé et elle se doit donc d’être éradiquée. Comment sait-on qu’on est malade ? Parce qu’on a des symptômes plus ou moins désagréables qui limitent nos choix et nos activités, et ainsi donc notre liberté et notre capacité à jouir pleinement du monde et de ce qu’il a à offrir. S’il n’y avait pas de situation sanitaire, nous pourrions être en terrasse avec des amis, nous pourrions librement nous promener sur les plages, faire des rencontres, aller au restaurant, nous déplacer la nuit ou entre les villes… Afin de protéger nos santé, afin de nous éviter de tomber malade, nous avons accepté qu’un certain nombre de nos libertés individuelles ou collectives nous soient ôtées. Nous sommes bien là dans un paradoxe : nous œuvrons à rester en bonne santé afin de rester libre, et ce choix nous prive de cette liberté.
Mais nous pourrions voir la maladie différemment. La maladie, souvent confondue avec les symptômes, n’est que le signe d’un déséquilibre physique, psychique ou spirituel. Elle vient rétablir cet équilibre. Les symptômes attestent de la présence de ce déséquilibre. Ils ne sont pas le déséquilibre. L’absence de symptôme ne signifie pas l’absence de maladie. D’ailleurs, si on le laisse faire, le corps œuvre à rétablir les équilibres rompus. Ce n’est souvent pas plaisant, certes. Mais à la fin, nous sommes en bien meilleure santé qu’au début. La bonne santé serait donc le cadeau de la maladie.
Cette façon de voir est, je pense, plutôt conforme à ce que certaines approches médicales plus traditionnelles avancent. Je pense à des pratiques ancestrales comme la naturopathie ou l’homéopathie de Samuel Hahnemann. Je souligne que je ne suis pas là pour en faire l’apologie ou le procès. À nouveau, nous jonglons avec des concepts. Ce faisant, fort est de constater que ces approches concurrentes à la médecine officielle partent de présupposés différents, et abordent donc la maladie sous un autre angle. De toute façon, de tout temps la maladie a eu son rôle a jouer. Rappelons-nous que dans notre petite enfance, nous devons passer par certaines maladies, comme les oreillons, pour avoir une vie adulte en bonne santé. Quelque chose a changé dans notre environnement, et cette chose demande à ce que nos biologies s’adaptent. Pour cela la maladie est là pour faire ce travail. Nous aurions pu aussi amortir ce choc en ayant eu auparavant une meilleure hygiène de vie ou une meilleure alimentation. Nous avons préféré une nourriture industrielle pleine d’adjuvants peu naturels et peu compatibles, me semble-t-il, avec nos corps et nos santés. C’est un choix que nous pouvions faire. Nous ne pouvons nous départir des conséquences de ce choix.
Avant de faire le bilan potentiel de ma proposition iconoclaste, abordons un second présupposé : le sens de la vie. Pour beaucoup de nos contemporains, la vie est là pour qu’elle soit dévorée à pleines dents : plaisir et bonheur à go-go. Pour ceux qui ont choisi d’emprunter une voie plus spirituelle, ils pensent que, pour accéder au bénéfice de cette vie, il faut accepter de divorcer de ce Monde. Non pas qu’il faille vivre une vie d’ascète. Mais ils savent se contenter de la part qui est la leur dans les plaisirs du Monde, et ils savent aussi aborder les moments d’épreuves pour grandir. Si, en caricaturant un peu, la première vision est plus ancrée dans un individualisme forcené, l’autre passe en principe plus par le sens de la communauté.
Quel serait le bilan d’une telle proposition ?
Si nous devions tous accepter de passer par la case « delta », par exemple, nous pouvons soutenir les choses suivantes :
- Nous n’en mourons pas (nous pourrions par contre mourir de comorbidités).
- Nous développons notre immunité. Nous améliorons notre système immunitaire naturellement, sans vaccin.
- Nous atteignons rapidement l’immunité collective tant recherchée.
- Le tout sans dépenser des milliards dans des vaccins, ce qui fait des économies dans le budget de l’État, économies qui peuvent, par exemple, être mises au service de la relance économique.
- Sans renforcer les moyens de ceux qui œuvreraient contre nos intérêts (vision complotiste).
- Et sans faire s’effondrer l’économie.
- Nous conservons, voire nous récupérons, nos libertés individuelles ou collectives.
- Tout de suite, nous jouissons de ce que la vie a à nous offrir et qui nous avait été confisqué en attente d’une immunité collective.
- Les citoyens que nous sommes reprenons l’avantage, puisque, à travers ce choix inattendu, nous grippons la mécanique bien huilée en cours aujourd’hui (vision complotiste).
- Cerise sur le gâteau : nous en ressortons en meilleure santé et plus résistant. Il y a toujours une récompense à l’issue d’une épreuve.
Bref, (vision complotiste) : Échec et mat ! Ou (vision officielle) : nous obtenons la même chose, à savoir l’immunité collective et la bonne santé, mais par d’autres moyens plus rapides, moins chers, plus durables et plus sains pour nos Civilisations. Mais cela ne peut que se faire si notre attention et notre soutien va aux autres. L’intérêt collectif doit primer sur l’intérêt individuel. Si nous restons sur une approche individualiste, c’est voué à l’échec.
Si nous ne le faisons pas ?
Alors :
- Il va falloir attendre l’immunité collective artificielle (celle offerte dit-on par les vaccins), ce qui peut encore prendre un an ou deux.
- Bien qu’en bonne santé, nous aurons de moins en moins de libertés individuelles ou collectives, car elles seront prises en otage pour que nous acceptions (enfin) de nous faire vacciner.
- Nous dépenserons des milliards dans des vaccins aux résultats aujourd’hui encore incertains.
- Nous renforcerons financièrement les laboratoires, ce qui leur offrira les moyens de poursuivre leur œuvre (vision complotiste).
- L’économie s’effondrera, surtout si, comme il serait logique de le supposer, un nouveau confinement devait être déclaré en septembre au vu de l’envolée du nombre de contaminés et de décès.
- Nous ne jouissons pas de ce que la vie a à nous offrir.
Beaucoup d’économistes parlent depuis quelques temps (plusieurs années déjà pour certains) d’un Grand Reset de l’économie. D’ailleurs, Klaus Schwab en parle très ouvertement. Si nous sommes reconfinés ou à nouveau limités dans nos libertés, dont celles de travailler ou d’entreprendre, l’économie s’effondrera au prétexte d’un PIB trop faible ou d’une incapacité des emprunteurs à faire face à leurs obligations. Par contre, si d’ici deux mois, nous sommes tous au travail en train de faire tourner à plein régime les affaires, il sera difficile de nous mettre sur le dos la responsabilité de l’effondrement économique. Ceux qui auront, par leur gestion désastreuse, mené à la perte de nos économies seront mis en lumière, et il sera possible de leur demander des comptes.
Que pouvons-nous apprendre de cet exercice ?
- De ne pas nous laisser enfermer dans les présupposés (aussi appelés paradigmes dans certaines situations professionnelles), car cela oriente dramatiquement notre regard et restreint sévèrement notre champs de possibilité.
- De prendre le temps de démonter tout discours (officiel ou complotiste) afin de vérifier que ce qui est dit est bien conforme à la définition des mots utilisés pour le dire.
- Notre esprit peut être, sans que nous le remarquions, orienté dans une direction par nos interlocuteurs, nous privant ainsi d’un liberté qui nous est chère : notre libre arbitre (qui n’est peut-être qu’un mythe, tout compte fait).
- Que le problème est parfois dans la solution. La solution de la vaccination de masse pour atteindre l’immunité collective est le problème qui nous empêche de préserver notre économie, et plus globalement nos civilisations. Réciproquement, la solution peut être dans le problème.
- Que les nouveaux paradigmes sont à trouver aux frontières de l’ancien. Ceux qui sont enfermés dans le paradigme actuel ne peuvent accéder à la solution, car elle ne se trouve pas dans le champs ouvert par ce paradigme.
- À un problème complexe, il peut y avoir une solution simple. Ce n’est pas parce qu’un problème est complexe que la solution doit l’être. Les solutions les plus simples pourraient être souvent les meilleures.
- Il ne faut pas avoir peur de penser à contre-courant. C’est même plutôt salutaire. Il ne sert à rien non plus de nier la réalité ou la vision des autres. Ici, nous avons considéré à la fois les attentes avancées par les officiels et que celles avancées par les personnes dites complotistes. Nous aurions pu aller plus loin en analysant le contenu de ce qui nous est dit par l’un et l’autre. Expriment-ils des opinions ou exposent-ils des faits ? Et s’ils exposent des faits, quelle est la part de factuel et celle qui relève de l’interprétation de ces faits (et qui sont donc des opinions).
Conclusions
J’espère que cet exercice vous a amusé mais aussi appris des choses. Bien évidemment, cela reste un exercice avec ses limites. En l’état, il ne répond pas à toutes les questions. Si ce devait être un cas d’entreprise, il donnerait une direction. Après, si elle devait être choisie, il reste beaucoup de réponses à apporter à des questions très pratiques, comme le fait, par exemple, que nous ne sommes pas tous égaux devant la maladie. Mais c’est souvent comme cela en résolution de problème : on évalue différentes directions, on en choisit une qui semble globalement plus favorable ou qui emporte les suffrages, puis on lève chacun des obstacles pour en faire une solution pratique.
En attendant, il nous est permis de rêver. Qui sait ? Peut-être que demain quelqu’un quelque part choisira de tomber malade pour faire sa part et nous aider tous à atteindre rapidement et à bon marché l’immunité collective et notre liberté.